Suite à la complexification des flux migratoires dans le monde, beaucoup de personnes exilées trouvent refuge en France. Issus de cultures multiples et ne possédant pas la nationalité française, ils ont du mal à intégrer facilement la société dans laquelle nous évoluons. L’âge auquel ces personnes arrivent dans leur pays d’accueil est très varié, avec cependant un nombre assez conséquent de mineurs non accompagnés.
Quelles sont alors les initiatives que chacun peut prendre afin d’aider les mineurs non accompagnés, également appelés MNA ?
Évaluations des mineurs non accompagnés
Le premier pas est de réaliser les différents tests afin de connaître l’âge des personnes concernées. Cette démarche permet de vérifier leur éligibilité au statut de MNA par le biais de tests osseux et de démarches de fichage biométrique. Malgré le fait qu’elles s’inscrivent dans une démarche d’accompagnement des enfants isolés, ces procédures font l’objet de nombreuses controverses.
En effet, discriminants et teintés d’une suspicion de fraude, les tests osseux et le fichage ajoutent un traumatisme de plus au parcours difficile des mineurs non accompagnés.
Les MNA ou mineurs non accompagnés sont souvent des enfants vulnérables. Le but de la démarche d’accompagnement est de mettre ces derniers en sécurité. Le point primordial est la protection et la réponse aux besoins particuliers des ces tranches d’âge.
Une fois les différents tests effectués, il s’agit d’accueillir un mineur non accompagné. Par l’accueil, on prend notamment en compte l’aspect sécuritaire comme la recherche d’un environnement et d’un foyer stable.
Accueillir un mineur non accompagné revient à subvenir à ses besoins fondamentaux tels que les soins médicaux, l’accès à la nourriture et aux vêtements. Cependant, devenir famille d’accueil de ces enfants non accompagnés et exilés nécessite l’intervention d’un professionnel et d’une bonne préparation par le biais de la formation.
Répondre aux besoins fondamentaux des MNA
Il est tout à fait probable que ces enfants n’aient pas été traités convenablement dans leur pays d’origine, et cela fait bien souvent l’objet de différents traumatismes.
Dans la plupart des cas, les mineurs non accompagnés ont également subi des conditions de vie désastreuses. Ainsi, le rôle des structures pour mineurs non accompagnés est de répondre à leurs besoins fondamentaux, tant sur le plan physique que mentale. Effectivement, c’est un accompagnement nécessaire et encadré par des textes de loi.
Les organismes d’accueil s’engagent donc à garantir la santé et l’accès aux soins médicaux nécessaires au bon suivi des MNA. Devant la loi, la personne accueillante est son représentant légal. Elle est donc apte et tenue à prendre des décisions au profit de l’enfant prenant notamment en compte le soutien psychologique et l’accompagnement de l’enfant dans sa nouvelle vie, et donc sur tout le plan social.
L’accompagnement scolaire et professionnel sont également des points ne pouvant être pris à légère.
Mise en œuvre de la procédure d’accompagnement
La procédure d’accompagnement des mineurs non accompagnés réside surtout dans leur intégration d’une communauté. Plusieurs possibilités peuvent alors se présenter en fonction des enfants rencontrés.
En effet, le séjour de l’enfant dans son pays d’accueil peut être de courte ou de longue durée. Pour chaque situation, il est important de ne pas délaisser les origines de l’enfant. En effet, l’initier à la culture du pays dans lequel il arrive ne revient pas à lui faire oublier d’où il vient. À une certaine période, il est même envisageable de le réinstaller dans son pays d’origine s’il s’agit de son souhait. Ce geste sera effectué lorsque les risques pour l’enfant seront minimes, ou même totalement disparus.